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    Intarissables sur leur parcours musical, les Monster Cupcakes sont originaires de Paris et sa banlieue. Ce groupe de rock est constitué d'un guitariste, d'un bassiste, d'un batteur et d'une chanteuse talentueuse. Nous avons eu le plaisir de rencontrer et questionner tout ce petit monde au terme d'un inoubliable concert donné dans le cadre de la Fête de la Musique de la Ferté St Aubin, petite ville du sud du Loiret.

     

    Tout d'abord, présentez-vous l'un après l'autre comme bon vous semble.

     

    Jérémy : David, notre batteur joue de la basse dans un groupe de Jazz nommé Gachagach dans lequel sa mère est pianiste, son père saxophoniste et son beau-père batteur. Il a appris la batterie grâce à son beau-père. Sinon, moi je suis le guitariste des Monster Cupcakes. J'ai commencé à jouer tout seul de la guitare à l'âge de 17 ans. Avant les Monster, j'ai joué comme chanteur-guitariste dans des groupes pop-rock. J'ai rencontré David à l'époque où j'accompagnai une chanteuse de variétés. Après ma rencontre avec Tyfenn et Ludo, j'ai effectué une petite répétition avec David au cours de laquelle je lui ai joué quelques morceaux des Monster. Comme j'ai vu qu'il adorait, je lui ai proposé de jouer avec nous.

     

    Ludo : je suis l'actuel bassiste du groupe. Je joue de la basse depuis plus de sept ans. J'ai d'abord joué dans plusieurs groupes de Métal. J'ai arrêté le Métal après avoir rencontré Tyfenn dans un festival de musique. Nous avons formé les Monster plus d'un an après notre rencontre. Notre première formation avec un clavier, un guitariste et un batteur n'ayant pas fonctionné nous avons relancé le groupe après avoir rencontré Jérémy, sur le Net, qui nous a présenté David.

     

    Tyfenn : je suis la chanteuse des Monsters. Pour moi, la musique est une histoire familiale, mon père étant guitariste de country-folk. Il reprend entre autres de nombreuses chansons syndicalistes nord américaines. Lorsque j'étais petite, il m'endormait avec sa guitare, son accordéon et il m'emmenait dans ses concerts. Par la suite, de l'âge de 7 à 14 ans, j'ai appris le piano. J'ai également fait partie d'une choral pendant trois ans ce qui m'a permis d'acquérir de bonnes bases concernant le chant. Puis, lorsque j'étais étudiante à l'IUT de Troyes, j'ai créé un premier groupe avec lequel j'ai tourné sur quelques festivals. Quelques années plus tard, j'ai intégré le groupe de métal du guitariste de mon premier groupe. Durant deux ans, j'ai donc chanté sur du speed-métal mélodique. Notre répertoire allez d'Iron Maiden à Stratovarius. Mais après quelques temps, j'en ai eu un peu ras le bol. J'avais le désire de faire autre chose et surtout je voulais recréer un groupe.

     

    D'où vient le nom de votre groupe de rock ?

     

    Tyfenn : le nom de notre groupe vient d'une pâtisserie que je réalisais un dimanche de désoeuvrement chez mes parents, à partir d'un grand livre de cuisine nommé The Fany Farmers Cook Book. Au bas de l'une des recettes de ce livre il y avait écrit : "vous pouvez également faire des cupcakes avec cette recette." En mettant mon gâteau dans le four et voyant la pâte gonfler, gonfler, je me suis dit : "mon dieu ça va être un monster cake !" [rires].

     

    Six ans après être sortie de mon groupe de métal, j'ai eu le désire d'explorer plus largement le panel de styles musicaux que nous offre le rock'n'roll. Lorsque Ludo a quitté son groupe de métal, nous avons donc créé les Monster. Cela remonte au mois d'octobre 2005. Rapidement, nous avons sorti une première maquette hélas mal enregistrée avec un très mauvais son. Mais nous enregistrons un premier EP durant cet été car nous avons eu l'extraordinaire chance de rencontrer quelqu'un prêt à mettre de l'argent dans ce disque. Ce disque devrait comporter six titres et sortir en septembre-octobre prochain ou début 2007. Sinon, ce soir nous en étions à notre quatrième concert.

     

    Qui écrit les textes de vos chansons et quels sujets abordez-vous ?

     

    Ludo : c'est Tyfenn qui écrit tous nos textes.

     

    Tyfenn : et je chante en anglais comme mon père est américain. Le chant est pour moi beaucoup plus harmonieux en anglais. Avec le français, j'ai plus de mal à trouver les bonnes sonorités. Je compose des chansons dans un anglais très basique de manière à être comprise par un maximum de gens. Notre but étant aussi de nous exporter, l'anglais est selon moi mieux approprié pour atteindre cet objectif. Les sujets abordés ? c'est un peu tout ce qui me tombe sous la main. J'ai écrit des morceaux plus ou moins engagés avec un coté punk comme Sorry Boss où il est question de mettre un coup de pied aux fesses d'un patron qui s'imagine qu'il est gentil comme tout parce qu'il a offert un boulot à ses employés.

     

    Il y a aussi pas mal d'expériences personnelles comme lorsque l'on tombe amoureuse, dans le milieu de la musique, de quelqu'un qui tourne beaucoup sur la route. J'aime chanter des chansons tristes et douloureuses sur des airs très gais. Parce que selon moi si la vie n'est pas toujours facile ce n'est pas pour cela qu'il ne faut pas faire la fête. C'est l'idée essentielle dans la plupart de nos morceaux qui sont punk dans l'esprit. Nous ne nous prenons pas la tête.

     

    Avec quels groupes avez-vous déjà joué ?

     

    Tyfenn : Etat Second, Les Prouteurs, les Piranhas, les Vieilles Salopes. Tous ces groupes sont cités et ont leurs liens vers leurs sites sur notre site Internet.

     

    Qui est l'auteur des dessins de votre site, pourra t-on commander votre EP sur ce dernier ?

     

    Tyfenn : c'est moi qui est réalisé ces dessins. Pendant le mois de juillet, nous allons refaire ce site. Pour l'instant il n'est pas prévu d'y mettre en vente notre futur EP comme nous ne savons pas encore avec quel label nous allons signer. Si nous sommes distribués en Fnac, nous mettrons peut-être un lien vers le site de la Fnac. Ceci dit, les disques sont toujours moins chers lorsqu'on les achète lors du concert d'un groupe.

     

    Qui s'occupe de sa mise à jour ?

     

    Tyfenn : pour le moment c'est moi. Parce que je suis assez bonne en technique. J'ai été webmaster du site d'une agence de voyage. Maintenant, ce site est très basique parce que j'ai du le réaliser en seulement une semaine, le soir en rentrant du boulot de manière à ce qu'il soit rapidement en ligne et que derrière son référencement soit lui aussi réalisé le plus rapidement possible.

     

    Avez-vous déjà démarché des labels ?

     

    Tyfenn : pas encore. Nous attendons d'avoir notre CD produit et enregistré correctement pour le proposer à des labels. C'est la condition sine qua non. Je suis manageuse [au-delà des Monster] d'un autre groupe et je ne veux surtout pas brûler les étapes. Idéalement, j'aimerai bien signer un contrat de licence avec une bonne distribution chez Wagram, par exemple.

     

    Jérémy : nous en sommes déjà à une douzaine de compositions. Nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes. Nous jouons un peu chaque concert comme si c'était le dernier.

     

    Nous vous laissons le mot de la fin.

     

    Jérémy : nos chansons ressemblent un peu à un patchwork. Nous osons travailler sur des compositions courageuses dans un pays où le mélange des genres n'est pas toujours apprécié du public.

     

    Ludo : actuellement, par exemple, nous travaillons sur une composition reggae-ska, avec un refrain punk, se terminant sur une grille blues.

     

    Tyfenn : Nous faisons avant tout du Rock'n'roll.

     

    Propos recueillis par Jef et Eric.

     

    Un grand merci à Michel, notre chauffeur ce soir là wink2

     

    Dernières nouvelles :

    En ce printemps 2018, Monster CupCakes semble avoir disparu des "écrans radars".

     

     

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