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    Billy the kill - An open book

     

    Jeune guitariste et chanteur hors du commun, Billy the kill a d'abord évolué dans plusieurs formations punk-rock. Aujourd'hui, il trace sa route en solo et signe déjà avec An open book with spelling mistakes son 3e album. Ce dernier rassemble dix titres de folk-rock aux sonorités power pop et aux accents parfois bluesy. Artiste français influencé notamment par le rock alternatif américain, Billy séduit par ses mélodies soignées et généreuses. Sa voix claire et langoureuse quant à elle nous emporte vers des contrées lointaines. "The world is yours", Everything in past is true", "I can write some songs", sont trois des chansons les plus intéressantes de ce disque. Citons en outre le remarquable "Les lendemains qui chantent" seul titre en français du présent album, écrit par Les Thugs. Travaillant à Toulouse, Besançon ou Angoulême, Billy se produit régulièrement à travers la France. Le jeune homme a déjà donné plus de 200 concerts ! "An open book..." est sortie sur le label Kicking Records et sa promotion est assurée par Delete déjà cité à plusieurs reprises dans nos colonnes.

    Sites : http://www.kickingrecords.com/ ; http://deleteyourfavoriterecords.bandcamp.com/

    La page Facebook de Billy The Kill

     

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    Attentat Sonore - Les 25 ans du combo

     

    Les 7 et 8 juin prochains, Attentat Sonore fêtera ses 25 ans, et oui déjà !!! Pour l'occasion, le combo limougeaud va inviter six autres formations à partager la scène du CCM John Lennon (Limoges). Des formations comme René Binamé (Belgique), Scraps (Lille), MYCIAA (Limoges). Une chaude soirée donc en perspective, le tout dans un esprit DIY bien entendu !!! Entrée : 15 € les deux soirées.

     

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    Polo et Billy Hornett - "Depuis toujours, le rock est une musique dansante"

     

    Trio rock'n'roll aux sonorités blues de la région toulousaine, Billy Hornett officie depuis l'automne 2011. Fin mars 2013, ce combo a sortie un 1er album douze titres enlevé. Polo, son chanteur, nous conte les conditions de l'enregistrement de cet album, revient sur l'origine et les spécificités de sa formation.

    Te souviens-tu un peu où et comment vous vous-êtes tous les trois rencontrés ?

    Tchak, à la contrebasse et moi Polo, au Chant et à la guitare,  nous nous sommes rencontrés il y a une dizaine d'année, lors d'un concert avec nos anciens groupes respectifs. Nous avons ensuite joué ensemble pendant 4 ans au sein de La Rotule 50's. Dadé, notre batteur, joue également avec les Dirty Fonzy, c'est par ce biais que nous l'avons rencontré. Nous nous croisions souvent lors des concerts de l'asso Pollux à Albi, et cela faisait des années qu'on le voyait jouer avec ses différents groupes de l'époque (Nemless, Babylon Circus, entre autres). Lorsque Tchak et moi avons mis fin à La Rotule 50's en septembre 2011, nous avons proposé à Dadé de se joindre à nous au sein de notre nouveau projet : Billy Hornett. Il a accepté avec plaisir notre proposition. Depuis nous vivons une véritable histoire d'amour !! (rires).

    En quelle année, pourquoi avez-vous donné vie à ce combo et l'avez-vous ainsi baptisé ?

    Billy Hornett a vu le jour donc en septembre 2011. Tchak et moi voulions rapidement remonter un projet après la fin de La Rotule. Nous avons alors travaillé pendant huit mois afin de composer un set et partir rapidement sur les routes. La première année, nous avons effectué environ cinquante dates dans toute la France et la Suisse (ndlr : chapeau bas !!!). Le nom Billy Hornett est venu un peu par hasard, alors que nous ne parvenions pas à trouver de nom sympa. Nous désirions trouver un truc du genre "nom-prénom". "Hornett" nous plaisait comme mot et "Billy" a été rajouté histoire de donner une connotation rock'n'roll/rockab'.

     

    Polo et Billy Hornett - "Depuis toujours, le rock est une musique dansante"

     

    La musique de Billy Hornett est-il un savant mélange de rockabilly, blues, punk, surf... ?

    C'est un mélange de toutes nos influences, en gardant comme trame le rock'n'roll. Nous gardons à l'esprit que le rock'n'roll est une musique dansante. Nous essayons d'y intégrer les codes classiques du genre tout en y insérant une énergie quasiment punk et des touches bluesy ou surf. Mai nous nous faisons plaisir avant tout !! La contrebasse est slappée la plupart du temps de manière à donner un effet rebondissant, qui se mêle à la batterie, le tout accompagné par la guitare, qui elle, se confond dans une sorte de rockab' aux accents punk. Nous jouons une musique "ancienne" avec un son un peu plus actuel, plus "couillu" !! Le fait que le chant lead soit souvent appuyé par les chœurs de Tchak et Dadé donne un effet de masse agréable, sur les refrains notamment.

    Parle nous un peu de votre premier album et de son enregistrement au Studio du Moulin.

    Nous nous sommes enfermés durant douze jours dans le Studio du Moulin à Montcabrier, en janvier 2013. Christophe Arnaud du Warmaudio, situé à Decines, dans le Rhône, est venu tenir les manettes. Il est plutôt habitué à enregistrer du punk rock, comme les Uncommonmenfrommars, Dirty Fonzy et bien d'autres. Nous avons choisi sa technique moderne d'enregistrement, tout en allant dans un studio équipé en matériel vintage. Le résultat est assez concluant !! Nous avons également fait appel à des potes pour participer à cet album. Magic D, un pianiste rock'n'roll, nous a ainsi accompagné sur quelques morceaux, et Slim Paul, l'actuel chanteur de Scarecrow, une formation Blues HipHop, est venu donner de la voix sur l'une de nos chansons. Nous sommes restés au studio du Moulin douze jours, avec neuf jours de prises et trois jours de mixage. Tout s'est assez vite enchainé et de ce fait ce fût difficile d'avoir du recul par rapport au son et au mixage de ce disque.

     

    Polo et Billy Hornett - "Depuis toujours, le rock est une musique dansante"


    Pourquoi avez-vous intitulé ce douze titres : "The famous oil for a perfect greasing" ?

    Dans nos chansons, nous parlons pas mal de gonzesses, de cul, et autres trucs du genre. Souvent le rock'n'roll est associé aux vieilles voitures, hot roads, etc. Nous désirions donc choisir un titre susceptible d'englober ces deux thèmes sans trop vraiment en dévoiler le sens exact. Cette "Fameuse Huile" sert à graisser les mécaniques des voitures et d'autres mécaniques.... !!

    Quels ont été les principaux obstables à surmonter pour donner vie à ce 1er opus ?

    Nous n'avons pas rencontré de gros obstacles pour réaliser cet album, si ce n'est le budget qu'il a fallu trouver en un temps limité. Nous avons dû nous débrouiller pour trouver l'argent nécessaire, soit environ 10 000 €. Nous avons, en outre, dû composer rapidement les morceaux manquants. Ainsi, nous sommes arrivés en studio avec quelques morceaux tout juste finis, sans avoir eu l'occasion de les tester sur scène. De plus, la difficulté lorsque nous sommes entrés en studio, était notre ignorance de la façon de travailler de Chris. Seul Dadé avait déjà eu l'occasion de travailler avec lui. Mais, malgré notre appréhension, nous avons vite pris nos marques et tout s'est très bien déroulé.  Nous avons de plus dû réfléchir à un visuel, ce qui a été un travail de plusieurs mois, en collaboration avec Tiguilup Graphiste Vintage. Nous avons apporté à Tiguilup les grandes lignes et nous lui avons laissé plus ou moins carte blanche pour la suite et les finitions. Nous sommes très contents du résultat !!

     

    Billy Hornett - 2


    Comment avez-vous convaincu Delete, Guarana Production..., de soutenir ce disque ?

    A ce niveau là, nous avons eu de la chance car ce sont eux qui sont venus à nous et nous ont proposé de nous accompagner, chacun à son niveau. Guarana Prod s'occupe du booking, et Delete s'occupe de la promotion du disque et de la communication. Nous les en remercions !! Lors d'un concert, nous avons rencontré Quentin Tournié. Ce dernier nous a parlé de la structure Guarana Production qu'il désirait créer. Depuis la naissance de cette structure nous collaborons avec elle concernant la recherche de dates de concerts. Delete Your Favorite Records, de son côté, a été créé par des amis, qui ont commencé à sortir des disques (Uncommonmenfrommars, Dirty Fonzy...), mais ce sont rapidement orientés vers la communication en faveur des groupes. Ils s'occupent donc de la promotion de notre disque et de notre communication, en essayant de nous placer dans les radios, fanzines, webzines. Quelques bonnes chroniques de notre album sont arrivées assez rapidement donc le résultat est là !! Nous les remercions pour leur travail !!

    Au-delà de Billy Hornett, avez-vous d'autres activités dans le domaine culturel ?

    Tchak et Dadé ont d'autres projets musicaux, et nous sommes parfois techniciens sur des évènements ou pour des associations de potes. Mais nous avons déjà beaucoup de travail avec Billy Hornett et nous essayons donc de de faire la maximum pour travailler dans des conditions proches de celles des "pros". Notre priorité étant de développer le plus possible notre groupe et son audience.

    Désires-tu ajouter quelques mots à l'attention des lecteurs du L.T.D webzine ?

    Continuez à suivre, lire des webzines, des fanzines, à venir aux concerts, à acheter nos disques, à soutenir les initiatives locales et les petites associations qui se démènent pour organiser de fabuleux concerts !!

    Pour en savoir plus :

    Sites : http://billyhornett.bandcamp.com/  ; http://deleteyourfavoriterecords.bandcamp.com/  ; http://guaranaprod.overblog.com

     

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    CashbackReduction.fr

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    Radio Belgrade - Le chant des sirènes

     

    Second album de Radio Belgrade, "Le chant des sirènes" fait suite à "Heroes" également présenté, en son temps, dans nos colonnes. Toujours emmené par Laurent Diffre (chanteur-guitariste), le combo de la région parisienne nous propose ici un quatorze titres de bonne facture. Depuis ses débuts, la formation de Laurent est Influencée, entre autres, par Nirvana, Les Thugs, Noir Désir. Comme sur le premier album, ces influences "électriques" se font clairement sentir à l'écoute de ce "chant des sirènes" et notamment sur les titres : "Derrière toi", "Hollywood", "Mon frère", "France", "Seul". Parallèlement à ces morceaux aux mélodies et au chant énergiques, nous découvrons des titres plus intimistes, apaisés, comme "Liberté", "La tête dans les étoiles". Comparé au premier, ce second album de Radio Belgrade semble plus abouti sur tous les plans ou presque : qualité du son, arrangements, mélodies, chant. Après l'écoute donc de cet opus, nous retiendrons surtout les morceaux : "Liberté", "Mon frère", "La tête dans les étoiles", "En route pour la terre", "Tour du monde". Comme avec le premier, le groupe a accompagné ce CD d'un livret richement illustré dans lequel figurent les paroles des chansons mais pas d'adresse postale, électronique où joindre le groupe. Dommage. Autre bémol concernant le livret : le geste grossier de Laurent, sur la photographie de la dernière illustration, dont le "pourquoi ?" nous échappe. Aux dernières nouvelles, Radio Belgrade a signé un contrat avec le label normand Lalouline. Félicitations !!! 

    La page facebook de Radio Belgrade

     

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    Festival Vive le Punk - Edition 2013

     

    L'édition 2013 du festival Vive le Punk se déroulera au Bacardi de Callac, le 13 juillet prochain. Au menu, du beau monde et du gros son avec entre autres Légitime Défonce (France), Guerilla Poubelle (France), English Dogs (Royaume-Uni), Paprika Korps (Pologne). Entrée : 25 € sur place ou 20 € si vous réservez vos places sur le site Internet du Bacardi. Site : http://www.lebacardi.com/

     

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    Bannière 2013

     

    Formation incontournable de la scène limougeaude, Ejectés trace son sillon depuis 1/4 de siècle. Mais ce combo attachant ne serait rien sans son auteur, chanteur et guitariste, Steff Tej. A l'occasion des 25 ans du groupe, Steff nous relate, entre autres, le contexte dans lequel les Ejectés sont nés.

    Te souviens-tu quand et dans quel contexte, les Ejectés sont apparus sur la scène hexagonale ?

    En pleine révolution rock en France, lors du mouvement punk français et alternatif des 80's. Ce n’était pas un phénomène nouveau car de nombreux groupes avaient préparé le terrain depuis pas mal d’années. La Souris, Oberkampf, OTH, tous les groupes "chaos en France". Mais durant les années 1980-90, le mouvement a explosé avec les Bérus, Dirty District, Babylon Fighters et beaucoup d’autres. C’était également l’émergence des labels indépendants. Toutes proportions gardées, on peut comparer l’explosion du punk français à celle du punk anglais, mais dix ans plus tard. De mon coté, je traçais déjà la route avec justement un groupe punk depuis quelques années. Mais après une hospitalisation de plusieurs mois, j’ai décidé de faire autre chose, en y mettant tout ce qui me plaisait, le punk bien sur mais également le ska, le reggae, la soul, le rythm’n blues, et le rap qui démarrait juste à cette période et était pour moi le mouvement le plus intéressant depuis la révolution punk. Le contexte social et politique de l'époque était, quant à lui, assez dur. En effet, en 1998, l'année de naissance des Ejectés, la guerre froide était encore d'actualité. Le mur de Berlin tombera seulement l'année suivante. Reagan puis Bush père se succédaient à la tête des États-Unis. Même si Gorbatchev semblait de son côté vouloir réformer l'Union Soviétique et ses "satellites" (Pologne, RDA, etc.), la guerre en Afghanistan, hélas, se poursuivait. Cette dernière sera suivie par la première guerre du Golfe en 1990. Plutôt tendu donc comme période, mais plus ou moins qu’aujourd'hui ? En tout cas différente. En France, c'était également le second mandat de Mitterrand et concernant le monde de la musique, le démarrage d’un nouveau support : le compact disc ou CD.

     

    Ejectés


    Actuellement ta formation se limite à un trio : un choix délibéré ou une évolution naturelle ?

    J'avais besoin de me ressourcer, de faire plus de musique et moins de management, d’avoir un nouveau challenge à relever. Durant 20 ans, j'ai joué avec une  grosse formation et je n'ai aucun regret. J’avais alors le désir de travailler comme cela, mais je commençais à tourner en rond. J’avais fait le tour de la question, en termes de création, de production, de tournées mais aussi humainement. Car un nombre important de musiciens multiplie les joies sur scène mais aussi les problèmes. Le fait depuis de me retrouver dans un trio a été une véritable respiration pour moi, un renouveau. Pour preuve, la production d’albums : de 1988 à 1998, nous avons enregistré un album tous les trois, quatre ans. Depuis la formule trio, nous en sortons un chaque année : To the Roots en 2010, Nus en 2011 et Dr Rocksteady en 2012. Et ce malgré un carnet de concerts chargé, en France, Angleterre, Pologne, République Tchèque et Canada, ces trois dernières années. Enfin, concernant ce changement de structure, il y a également le critère financier à prendre en compte. La musique est notre boulot et à neuf, dix artistes cela devenait intenable. J’ai eu de la chance en quelque sorte car mes nouveaux besoins artistiques ont correspondu à la réalité économique actuelle. Mais il nous arrive, parfois, d’être rejoints par un clavier ou des cuivres.

    Peux-tu nous présenter tes nouveaux complices et leur parcours musicaux avant de te rejoindre ?

    Non, ce sont principalement des repris de justice, certains sont mêmes recherchés par Interpol. Ils me demandent donc la plus grande discrétion concernant leurs C.V. et leurs activités passées, présentes et futures… :-) Ndlr : cachotiers !!!

     

    Ejectés - Loiret, février 2013


    Parle-nous du récent album Dr Rocksteady et de sa singularité par rapport aux opus précédents.

    Docteur Rocksteady est comme son nom l’indique, musicalement centré sur le rocksteady, une musique jamaïcaine des années 60, même si l’interprétation en reste très personnelle. C’est un album assez doux, malgré la poussée de fièvre de titres comme Stop the world ou le comique Pas crédible. Nous avons mis également des cuivres sur les chansons Docteur Rocksteady ou Jamaïcain Stylee, de l’orgue sur l’ensemble des titres et même un peu de violon. J’ai pris beaucoup de plaisir a enregistrer cet album, un sentiment je pense partagé par l’ensemble des protagonistes. C’est assez étrange car la réalisation d’un album c’est un peu toujours la même chose et en me temps à chaque fois complètement différent. Et puis, je me suis fait quelques plaisirs supplémentaires, outre nos compositions, avec une reprise d’un titre de Wreckless Eric que j’écoutais en boucle lorsque j'avais une quinzaine d’années et la reprise d’une chanson de Brassens. Le tout à la sauce Franco-Anglo-Jamaicaine.

    Comment organises-tu vos tournées ? Trouves-tu des dates en France et hors de nos frontières ?

    On a toujours beaucoup joué et un peu partout. Dès le début du groupe, nous avons eu cette tendance à nous exporter, tout d’abord de notre région, puis du pays. Ces tournées, ces voyages ont toujours été une source de richesse pour le groupe, humainement parlant avec beaucoup de rencontres et de découvertes. J’ai appris énormément de choses sur la route et j’apprends toujours. En plus de la France, nous avons joué dans au moins vingt pays comme : Suisse, Pologne, Espagne, Italie, République Tchèque, Lituanie, Angleterre, Macédoine, Canada, USA, Tunisie, Bulgarie, Serbie, Roumanie, Slovénie, Islande. Chaque tournée a été une expérience inoubliable. De même en France où nous retrouvons, d’un concert à l’autre, des gens nous suivant depuis longtemps, mais également des nouvelles têtes. Nous organisons quasiment tous nos concerts et nos tournées nous-mêmes. Parfois, dans d'autres pays nous sommes relayés, aidés, par des structures locales, des fans et des amis.  

     

    Steff Tej - Loiret, février 2013


    Envisages-tu de réaliser un DVD, publier un bouquin retraçant la riche histoire des Ejectés ?

    Oui, j'avais envisagé la sortie d’un DVD à l'occasion de nos 15 ans. J'avais commencé à réaliser des interviews d’anciens membres d'Ejectes, de journalistes, d’acteurs de la scène rock et reggae française. C’était au moment où l’on préparait le double DVD Nightklubup avec la tournée Ejectes France, Pologne, Lituanie et le Tribute à The Clash. Mais nous avions tellement de travail sur ce double DVD avec Vincent Nast, le réalisateur, un type formidable et talentueux, que nous nous sommes concentrés dessus, remettant à plus tard le documentaire sur l’histoire du groupe. Peut-être reprendrai-je l’idée, je ne sais pas encore. Nous allons faire quelque chose cette année, pour nos 25 ans, mais ce n’est pas encore défini. Nous devons également tenir compte des budgets disponibles. Quant à un livre, j’y songe depuis longtemps. Jean Pierre Bouteillier de Ska News, voulait s’y mettre cette année, mais le projet est hélas tombé a l’eau. Au final, je pense que je vais l’écrire quand j’aurais le temps. Mais ce n’est pas dans mes projets immédiats. Les concerts et le travail se rapportant au groupe me prennent déjà beaucoup de temps.

    Quelle est aujourd’hui la situation de la scène rock, des salles, des disquaires de Limoges ?

    Comme partout je suppose, il y a plein de très bons groupes, mais de moins en moins de structures et de salles pour les accueillir, de moins en moins de médias vraiment indépendants et de disquaires pour les diffuser. Et, les grosses machines, les majors du show biz ayant une perte considérable sur le disque reportent leurs investissements sur la scène. Cette situation laisse moins de place aux groupes indépendants et aux artistes qui débarquent. Heureusement, il y a encore beaucoup de bonne volonté chez les différents acteurs encore existants notamment celle de ne pas plier, et la scène reste très vivante. Quant au public encore présent aux concerts, il est assez fidèle. Les gens vont finir par quitter leurs écrans de télé ou d'ordinateur afin de retourner voir des concerts et d'autres évènements. La culture virtuelle est intéressante, mais elle se suffit pas !

     

    Ejectés - Pologone, 2009


    Désires-tu transmettre d’autres informations aux lecteurs du Temps Désarticulé ?

    Oui, je vais d'abord prêcher pour ma paroisse. Allez consulter notre site : http://ejectes.com/, regardez vidéos. Venez à nos concerts. Parlez autour de vous, de nous, mais également des autres groupes. Utilisons l’interactivité d’Internet afin d’échanger au maximum et de nous retrouver dans des lieux chaleureux. Soyons vivants !

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    Festival Maloka - Soutien à un squat grec

     

    L'association et le label Maloka organisent du 17 au 19 mai 2013 un énorme festival en soutien au squat Villa Amalias (Grèce) menacé par les autorités du pays le plus mal en point de la zone Euro avec l'Espagne. Au programme des concerts de combos agités mais également des projections, des discussions, des tables de presse. Camping gratos et restauration vegan sur place. Entrée 7 euros par soirée ou 17 euros les trois. Ce festival se déroulera à l'espace autogéré des Tanneries (Dijon).

    Sites : http://malokadistro.com ; http://tanneries.squat.net ; http://villa-amalias.blogspot.gr/


     

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