• Sugar Pills - "Nous jouons une musique variée en partant d'une base pop"

     

     

    Originaires de l'Est du Loiret, les Sugar Pills offrent à leurs fans des compositions pop-rock de bonne facture. Ce groupe attachant est formé d'un quatuor guitare, basse, batterie, clavier. Après son concert au Off du Muzik'Air le festival de Montargis - nous avons questionné Eric, son guitariste, et Stéphane, son chanteur, sous un soleil de plomb !

     

    Tout d'abord, merci de vous présenter à nos lectrices et lecteurs 

     

    Moi c'est Stéphane, le chanteur, joueur de clavier du groupe, compositeur à l'occasion. Moi c'est Eric, guitariste, également compositeur à l'occasion. Les autres membres sont Elie, à la basse et Thomas, à la batterie. Stef : Elie est dans notre groupe depuis un an et demi. Quant à Thomas, il compose et écrit la plupart de nos textes. Eric : les compositions se font en commun.

     

    Depuis quand existe votre groupe ?

     

    Stef : son origine remonte à 1997. Mais à cette époque nous n'étions encore que deux musiciens. Notre formation actuelle, à quatre, date de septembre 2004.

     

    Comment définiriez-vous et présenteriez-vous votre musique ?

     

    Stef : lorsque l'on me pose cette question, je réponds rock-pop, parce que la guitare est bien en avant mais en même temps notre musique est accessible à un large public. Chacun de nous à des influences musicales différentes dont le mélange donne un coté parfois dur à notre musique et un coté plus calme voire aérien.

     

    Eric : nous jouons une musique accessible, variée en partant d'une base pop et en allant jusqu'au métal, avec des changements de rythmes. Après nous voulons transmettre aux gens des émotions.

     

    Stef : ce que j'aime, lors de la composition d'une chanson, c'est surprendre les gens en essayant d'y mettre le petit plus qui va retenir leur attention même si cela n'est pas toujours facile à réaliser. Nous essayons de ne pas nous répéter, mais nous ne ferons jamais de reggae, de métal-hardcore ou de ska.

     

    Actuellement, qui écrit les textes de Sugar Pills ?

     

    Eric : Thomas écrit la majorité de nos textes et moi quelques-uns. Tout le monde, dans le groupe, à le droit de donner son avis, sur telle ou telle chanson. Stef : Thomas amène ses textes, puis je lui dis ce que je veux ou non chanter. Comme je suis attiré par les chansons mélancoliques voire un peu sombre, je refuse de chanter des morceaux festifs.

     

    Quels sujets abordez-vous dans vos chansons et pourquoi ?

     

    Stef : ce peut-être beaucoup de choses. Thomas aborde des thèmes comme le sexe, l'amour. Sur certains titres c'est un enchaînement de paroles sans queue ni tête au premier abord. Mais après, sur le refrain, l'idée commence à se mettre en place. Nos nouveaux morceaux sont la plupart du temps en français car nos fans souhaitent comprendre nos paroles.

     

    Eric : notre orientation actuelle me fait penser au groupe Dolly, vers la fin. Un mélange de rock et d'électro. Stef : oui. Dolly ou RadioHead et la New Wave. Nous n'avons pas beaucoup de morceaux avec de l'électro même si nous essayons d'intégrer quelques notes et des nappes d'électro ici et là.

     

    Quels sont les groupes avec lesquels vous vous sentez proches ?

     

    Stef : Pendant plusieurs années, j'ai surtout écouté du rock progressif. Mais maintenant, j'écoute surtout du jazz-rock et du post-rock dont les groupes font vraiment avancer le rock.

     

    Eric : moi j'ai d'abord écouté des groupes comme Nirvana, Smashing Pumpkins et beaucoup de métal vu que j'ai commencé à jouer de la guitare avec ce style de musique. Maintenant, j'écoute des groupes ayant une base rock. J'aime aussi beaucoup Placebo. Elie lui écoute un peu de tout.

     

    Stef : Thomas lui ça va de Claude François à Marilyn Manson !" Eric et Stef éclatent de rire.

     

    Quand et dans quel contexte avez-vous enregistré votre première démo ?

     

    Eric: nous l'avons enregistré en avril 2005. Il nous fallait un enregistrement de morceaux de notre formation actuelle à proposer aux bars ", susceptibles d'accueillir le groupe.

     

    Stef : nous avions besoin d'une démo convenable. Et, avant de nous lancer dans l'enregistrement d'un album dix titres, c'était bien de commencer par là.

     

    Eric : nous avons donc rencontré Luc D., un ingénieur du son de la région. Il possède un studio d'enregistrement dans son garage. Nous avons enregistré avec lui notre démo de quatre titres en quatre jours. Le contact avec Luc fut très bon.

     

    Stef : Luc est un enfant des années 80. Il avait quinze ans à cette époque. Lorsque nous l'avons rencontré, tous les morceaux qu'il avait mixé et qu'il m'a fait écouter me parlaient.

     

    Quels sont vos objectifs pour les mois à venir notamment concernant les concerts ?

     

    Eric et Stef : nous essayons d'aller jouer à droite à gauche. Même si nous avons des emplois du temps complexes.

     

    Stef : notre objectif est de jouer le plus possible. Actuellement, nous jouons sur Montargis même si au début nous avions l'idée de jouer beaucoup plus loin. Nous voulons déjà faire découvrir notre musique aux habitants de cette ville et observer notre impact localement.

     

    Que pensez-vous du Muzik'Air et pourquoi participez-vous au Off de ce festival ?

     

    Eric : nous avions déjà joué pour le Off, l'an dernier. Je trouve le Musik'Air excellent notamment parce que le cadre est génial." Eric fait ici allusion au centre ville de Montargis où s'est déroulé le Off et le Vélodrome où était organisé le festival Musik'Air proprement dit.

     

    Stef : j'ai le sentiment que depuis l'édition de l'année dernière ce festival commence à faire bouger Montargis. Les gens sont me semble t-il moins surpris de voir des spectables, des groupes, dans tous les coins de la ville. Ils vont commencer à se dire qu'ils peuvent se rendre en ville pour voir autre chose que simplement les magasins de fringues.

     

    Donc, en résumé le festival Muzik'Air est une initiative positive.

     

    Stef : oui. Et, ce festival ne peut qu'aller de l'avant, désormais. Eric : surtout avec un tarif aussi abordable. Quinze euros seulement pour les deux soirs je trouve cela excellent.

     

    Où en est votre projet de premier album ?

     

    Eric : si nous arrivons à rassembler assez d'argent nous aimerions enregistrer un album de dix ou douze titres. Stef : oui. Dix, douze titres pour nous et notre public.

     

    Souhaitez vous ajouter un mot à l'adresse des lecteurs du Temps Désarticulé ?

     

    Stef : nous invitons ces lecteurs à se rendre sur notre site Internet afin de télécharger et écouter quelques-unes de nos chansons. Ce qui serait intéressant c'est d'avoir des avis de personnes ayant simplement écouté notre démo ou assisté à l'un de nos concerts, pour savoir ce qu'ils ressentent à notre écoute.

     

    Eric : l'objectif, à travers ces avis, étant de nous permettre de progresser.

     

     

    Propos recueillis par Jef, le 10 juin 2006.

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    visiteur_Arno
    Mardi 22 Août 2006 à 18:54
    Sympas l'article sur Toxinoizer (avec unZ et non un S)
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